La pérégrination immobile

Dites nous ce que vous cherchez

Nous avons plein d'articles en stock !

La pérégrination immobile

La chose est courante. On se ballade sur les chemins du monde et voilà qu’on bute sur un nom. On le trouve gravé sur une pierre tombale, en lettres d’or au fronton d’un temple, sur le bout de toutes les langues. On vous dirait Jacques Cartier qu’il n’y aurait rien à ajouter. Justement, c’est tout comme. Ces noms aux consonances abstruses sont des clés. C’est avec eux que s’élabore la compréhension d’une culture, d’une région, d’une histoire. Il nous a donc semblé judicieux, comme prélude aux départs, d’en sortir quelques uns et de les situer en quelques mots. À chaque fois, nous les associerons avec le (ou les) voyage(s) au fond desquels on les retrouve. Il n’est évidemment pas question de pousser l’aventure vers de longues thèses aux ramifications complexes. De cela, nous parlerons mieux en voyage. Quelques paragraphes suffiront. De quoi piquer la curiosité, d’apprendre un peu en quelques lignes, voire dans le meilleur des cas d’en pousser quelques-uns à fouiller davantage.

Voici déjà, en guise d’apéritif et en désordre, certains des vocables rauques sur lesquels nous dirons quelque chose au cours des prochains mois : Lesixième Dalaï-lama (Tibet central), Pierre Maury (Cathare), Arniko (Népal), Henri Mouhot (Laos), Zanabazar (Mongolie), George Hayward (Pakistan), Atisha (Kaïlash), Boris Lissanevitch (Kathmandou), Ngorchen Kunda Zangpo (Mustang), Rimbaud en Afrique (Ethiopie), Alfred Wallace (Sulawesi), Sven Hedin (Tibet), Béatrice de Planissoles (France), Roy Chapman Andrews (Mongolie) ou Pratap Malla (Kathmandou).

Le mois prochain: L’Africain (J.M.G. Le Clézio).

Pascal

Comments are closed here.