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Pourquoi aiment-ils guider au Népal? Quel est, selon eux, le plus beau, original ou surprenant trek?
Nous avons interrogé quelques-uns de nos guides. Marie-Josée, Jean-Nicolas, Vicente, Chantal et Jean-Philippe nous racontent leurs coups de cœur… leurs anecdotes!
Pourquoi aimes-tu guider au Népal?
MJT- Les paysages sont évidemment grandioses, surtout une fois dans les montagnes, mais pour moi, le travail avec l’équipe locale est également très important, et travailler avec l’équipe là-bas est un bonheur : Tendi, Nima, Babu, Pasang. Alors que les conditions (l’altitude, le froid, les longues journées de marche, cuisiner dans des conditions précaires) pourraient rendre leur travail pénible et l’ambiance un peu lourde, ils sont généreux, souriants, c’est un grand plaisir et un bel apprentissage de partager de longs treks avec eux.
JNG- Pour les montagnes, les Bouddhistes, l’air pur, l’immensité de l’Himalaya, les sommets plus inspirants les uns que les autres, me retrouver, vivre une spiritualité, devenir une meilleure personne, le calme ET le restaurant Third Eye ET la terrasse du New Orleans ET Chez Caroline ET…
VC- Parce que j’aime le riz et le bruit de Thamel! Non,c’est une blague… en fait c’est comme un retour à la paix, un lieu où le trek et la montagne deviennent simplement ce que j’aime, une « routine » de rythme, de paysages grandioses, et la certitude de ne pas savoir quelle météo nous aurons demain, mais aussi la certitude d’être bien accompagné.
CB- Pour les gens, et bien entendu ses montagnes tellement imposantes. Mais aussi, pour Katmandou avec ses odeurs agréables et quelques fois désagréables, ses couleurs, ses petites ruelles remplies de commerces de toutes sortes, son architecture, son histoire et ses bons petits restos et cafés après un long trek. Vive le Third Eyes avec son fameux « Panir butter masala » !
JPL- Les montagnes, les paysages, la culture, la tongba mais surtout parce que les gens avec qui je travaille là-bas sont devenus une partie de ma famille.
Quel est le plus beau, original ou surprenant trek du Népal et pourquoi?
MJT- Je ne l’ai sûrement pas encore fait… du moins, j’espère que le Népal saura me surprendre encore plusieurs fois! Comme j’ai un faible pour les paysages de neige, de glace, et les endroits isolés, le voyage Manaslu et vallée de Tsum m’a laissé une forte impression. Tout au fond de la vallée de Tsum, on a l’impression d’être arrivé au Ladakh, avec toutes ces montagnes aux tons d’ocre, d’orangé; c’est très minéral, alors que quelques jours avant, à tout juste 600m d’altitude, on côtoyait les singes dans des forêts luxuriantes! Marquant aussi, les forêts de conifères à l’approche de l’ancien camp de base du Manaslu et les villages de réfugiés tibétains qu’on croise avant de passer le col de Larkya. Et alors qu’on pense que tout est fini, il nous reste la descente du col, et là, un mur de montagnes se dresse devant nous… pour des heures sublimes de descente, jusqu’à rejoindre à nouveau la forêt… Inoubliable.
JNG- Définitivement la traversée entre le Makalu et l’Everest. C’est un trek, mais qui passe par des cols de 6000m, sur glacier, avec des manœuvres de montagne. C’est intimidant, on est au cœur des Géants amis et on se sent tout de même grand.
VC- Bien sûr que le Népal est déjà surprenant lui même, mais en termes de beauté je dirais que l’ambiance sauvage du Rowalling me touche.
CB- J’aime beaucoup le Manaslu et la vallée de Tsum, car il sort des sentiers battus, et on rencontre beaucoup moins de touristes que sur les treks plus populaires comme les Annapurnas et le camp de base de l’Everest.
JPL- Tous! Bien que je ne sois pas allé au Mustang et au Dolpo, je crois qu’il s’agit des deux treks les plus déstabilisants. C’est certain que j’aime bien le Mera!
Raconte-nous une anecdote…
JNG- Lors du tour du Dhaulagiri, après une « petite journée » sur un 6000m, nos porteurs ont mal compris et se sont rendu tout au fond de la vallée… Après 12-14 heures de marche et avec le soleil tombant, nous avons heureusement trouvé un « stock » de matériel d’une expédition qui était sur le Dhaulagiri; nous avons pu nous glisser dans la tente en attendant que la nuit passe, sans nourriture ni sac de couchage, à tenir les murs pour que le vent n’arrache pas la tente… Belle nuit!! Le lendemain, nous avons rejoint nos porteurs au village.
VC- Un jour, bloqué sous la neige et la mauvaise météo nous empêchant de traverser un col, nous avons fait une petite marche. Avec l’aide de Tendi, nous sommes entrés dans une maison de pâturage où un vieux monsieur nourrissait ses jeunes yaks… avec de la soupe de bœuf!!! Je vous rappelle que les peuples des montagnes dans cette région sont fortement bouddhistes et ne tuent pas les bêtes!
CB- Après s’être réveillés un matin à Katmandou après le départ de mon premier groupe, on décide de marcher vers notre resto préféré pour déjeuner. Quelques secondes après être sortis dans la ruelle sur laquelle notre hôtel se trouve: SPLASH!!!!!! Je me retrouve trempée de la tête aux pieds! Le temps de reprendre mes esprits et de comprendre que des enfants situés sur le toit du bâtiment voisin venaient de me jeter un seau d’eau sur la tête, voilà que d’autres enfants arrivaient de partout et nous lançaient des ballons remplis d’eau colorée et nous jetaient de la poudre de toutes les couleurs sur la tête! Ça réveille vite, mais ça fait tellement sourire!!
C’était le Holi, la fête du printemps! Les Népalais fêtent l’arrivée du printemps en sortant dans la rue et en aspergeant les passants d’eau et de poudre colorée. On a donc bien sûr décidé de passer la journée dans les rues de la ville, principalement dans la vieille ville (« Durbar Square ») où l’ambiance était à la fête! Musique, couleurs, « barbe à papa », ballons de toutes les formes et une foule de gens maquillés, d’autres en sari et ce dans le décor de Durbar et ses vieux temples! C’était génial !
En tant que touristes nous étions d’excellentes cibles! On s’est définitivement fait poudrer, mais nous aussi on s’est bien amusés à poudrer les Népalais et les autres touristes! C’était comme retomber en enfance!
JPL- Juste une, ce n’est pas évident!
On dîne bien relaxe sur le bord de la rivière et tout d’un coup, un membre de l’équipe locale arrive en courant et me dit : « We lost a porter on the river » Je saute sur ma trousse de premier soin et je prends ma corde que je traîne toujours avec moi et pars en moins de deux vers le lieu de l’accident. Le porteur a réussi à regagner la berge sans trop de mal, une chance parce que la nage n’est pas une activité très pratiquée par les peuples des montagnes! Après un examen physique, ou rien de grave n’a été découvert je lui demande qu’est-ce qu’il transportait : « Two big black bag » … « *?#??#%&* » ! 2 sacs de voyageurs ont suivi le courant de la rivière…
Quelle a été ta plus belle journée au Népal ?
JNG- Sur une terrasse à Bhaktapur à parler de l’histoire avec mon ami Pascal. La journée du sommet sur le Mera. Le thé, au milieu de nul part avec Tendi. Malheureusement, le Népal n’offre pas qu’UNE seule plus belle journée…
CB- Le Holi était définitivement un moment magique, mais aussi la fois où Tendi Sherpa (le frère de Babu Chiri Sherpa), m’a lancée, après une longue nuit et journée d’ascension tout en redescendant du Tapa Peak : « quand allons-nous faire un 8000m ensemble ?». Ça m’a fait très chaud au cœur qu’une personne aussi forte physiquement et psychologiquement, ayant d’ailleurs atteint le sommet du monde, puisse me penser assez forte pour faire un 8000m…Wow quel honneur il venait de me faire, tout bonnement. C’est un peuple tellement attachant, je les adore ! Leur joie de vivre est d’ailleurs contagieuse !
Les coups de cœur de nos guides
MJT- Lors du repérage pour Pays Sherpa, j’étais deux semaines en montagne avec Tendi, notre sirdar de trek, et Nima, porteur dévoué et enthousiaste. J’avais demandé qu’on parte avec le minimum : pas de tente, pas d’équipement de campement. Nous nous rendions à pied vers les vallées où ils habitent tous les deux, dans le Solu, passant parfois par une vallée, un col, une forêt qu’ils ne connaissaient pas. Dans chacun des villages traversés, Rai ou Sherpa, nous avons demandé l’asile pour la nuit, et un repas chaud. Dormir chez l’habitant avec eux, entassés tous dans la cuisine, à boire un xième verre de thé et cuire la galette de pain ou remuer la casserole de tsampa, ce fut une belle expérience, un grand privilège. Malgré la quantité folle de fumée inhalée dans les cuisines et les kharha d’altitude, couchés sur des branches de genévrier! Nima nous a reçus chez lui (il le fait toujours depuis sur ce voyage!), et j’ai aussi eu l’immense plaisir de boire le thé (et du jus en poudre très sucré à l’orange!) avec les parents de Tendi. Son père nous a raconté sa brève participation à l’expédition d’Hillary en 1953, et des souvenirs de leur fils Babu Chiri Sherpa, notre premier guide au Népal, décédé en 2001 sur l’Everest. Les paysages sont grandioses au Népal, mais si ce n’était des Népalais, le pays n’aurait certainement pas le même attrait, cette magie qui opère chaque fois.
JNG -L’activité vibrante de Thamel, les champs plein de rosée à l’aube le matin, les couchers de soleil sur les sommets enneigés, les gens… nos porteurs… nos cuisiniers…
VC – Les Sherpas, le village de Na au Rowalling, la vision du Makalu…
CB- Les paysages, évidemment, mais surtout les gens, toujours souriants, moqueurs et qui vivent pleinement le moment présent.
Budget illimité, qu’organises-tu au Népal?
MJT- Avec budget illimité, j’imagine qu’on peut arriver à corrompre les douanes? Alors pourquoi pas un «vrai» tour du Kangchenjunga, qui débuterait dans le Sikkim indien, pour ensuite passer au Népal, et remonter vers le nord et la Chine, pour terminer sur le plateau tibétain?
JNG- J’y déménage et je grimpe TOUS les sommets! Ben, je commence par les « trekking peak »!…
VC- Le grand Himalayan trail en hiver avec la compagnie de Tendi. Juste de la nourriture népalaise sans barres Mars ou Pringles!
CB- Des treks dans les régions les plus inaccessibles du Népal, en se rendant par hélicoptère. On pourrait ainsi accéder à des endroits très reculés et faire des treks complets sans voir aucun autre touriste, et du coup, rencontrer des gens qui n’ont jamais été exposés au tourisme. Et puis puisqu’il n’y a pas de limite de budget, j’ajouterais l’ascension d’une superbe montagne avec une belle descente en parapente. Ben quoi ? Ça serait génial non?
JPL- Assurément l’ascension du Kumbhakarna (Jannu) 7 710 m par la voie des français, une ascension spectaculaire dans les pas de Terray et Desmaison. Évidemment, précédé d’un trek d’acclimatation au camp de base du Kangchenjunga.
Catégorie libre… si vous avez autre chose à dire!
MJT- J’y retourne quand? ; )
JNG- Engagez-nous!!! Le Népal ira vous chercher, par quelque moyen que ce soit.
VC- Je rêve d’avoir des voyageurs qui viennent nous demander d’aller vers un sommet inconnu, d’organiser un trek pour les amener là où il n’y a pas de route.
JPL- Keep calm and Om mani padme hum!
Consultez les profils de nos guides sur notre page équipe sur notre site Internet.
N’oublions pas tous nos guides au Népal…
Et tous les guides Karavaniers
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