Crédit photo – Robert Lavoie

Voyager, c’est aussi manger, consommer et produire des déchets dans les régions que l’on visite. On n’y échappe pas. On pourrait s’en laver les mains et se dire : « Après moi, le déluge! » On peut aussi se retrousser les manches et ramasser derrière soi.

Désert blanc en Égypte
Nos amis d’Allibert nous avaient déjà aidés en 2007 à financer notre corvée de nettoyage dans la cordillère du Huayhuash au Pérou. Nous leur rendons la pareille cette année dans le désert blanc en Égypte. En effet, l’agence de voyage française organise et finance une corvée de nettoyage dans cette région, ce qu’elle avait déjà fait l’année dernière. Cette fois, Karavaniers apportera sa contribution financière à ce projet. Cela se déroulera en mars prochain.
Bravo à Allibert pour leur travail exemplaire! Et longue vie à notre collaboration!
Précédente corvée organisée par Allibert dans le désert blanc >>
Notre voyage en Égypte >>

Urubamba au Pérou
Voyager, c’est aussi rencontrer et côtoyer des communautés dont les préoccupations environnementales ne sauraient être équivalentes aux nôtres. Pour dire les choses clairement, les gens ont d’autres chats à fouetter et l’environnement ne fait pas vraiment partie de leurs priorités. Dans ce contexte, il serait mal venu de se présenter auprès de ces personnes comme des sauveurs ou des saint-bernards et de leur imposer nos standards et nos obsessions. Tout ce que l’on peut faire, c’est prêcher par l’exemple et tout faire pour ne pas empirer la situation…

Quand on voyage au Pérou, on est souvent déconcertés de voir avec quelle insouciance les gens se débarrassent de leurs déchets, parfois juste devant leur porte… La situation n’est pas désespérée, elle n’a rien de dramatique, mais elle ne manque jamais de nous interpeller. Suite au succès de notre première corvée de nettoyage l’été dernier dans la cordillère du Huayhuash, nous avons donc décidé de renouveler l’expérience dans la cordillère de l’Urubamba cette fois.

Ici, la situation est un peu différente de celle du Huayhuash. Dans l’Urubamba, il y a beaucoup moins de déchets le long des sentiers ou sur les sites de campement que dans le Huayhuash. C’est plutôt dans les villages que le problème se présente. Alors que nous nous rendons depuis près de 10 ans maintenant dans ces montagnes, nos guides et notre équipe locale connaissent suffisamment les gens de ces montagnes, les villageois et les enfants qui ne manquent jamais de venir nous observer, pour commencer un travail de sensibilisation.

C’est donc ce que nous essayerons de faire cet été, en présence de l’un de nos guides et de notre équipe locale. Les dates n’ont pas encore été fixées mais elles le seront très prochainement. Ce projet devrait se faire en collaboration avec les agences GAP Adventures et Atalante que nous avons contactées et qui nous ont donné leur accord de principe pour un soutien financier et/ou logistique.

Nous vous tiendrons informés dans nos prochains eCourriers de l’évolution de ce projet.