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Crédit photo – Karavaniers
La montagne est certainement l’endroit le plus propice au dépassement de soi. C’est souvent vers elle que l’on se tourne pour soutenir des projets caritatifs et des levées de fonds. Mais pourquoi toujours faire la même montagne???
On pense bien sûr au Kilimandjaro (5895m). Attention, que l’on ne s’y trompe pas! Le Kilimandjaro est une montagne magnifique et un voyage là-bas est et restera toujours une expérience magique… Nos voyageurs peuvent en témoigner! Cependant, le Kili n’est pas la seule montagne dont l’ascension ne requiert aucune connaissance technique préalable, et il y a bien d’autres défis que nous pourrions vous proposer!
Le premier qui vient à l’esprit est évidemment l’Aconcagua (6962m). Bien que là encore, nous ne soyons pas en terrain inconnu, cette montagne représente un défi réel : altitude (on est très proche de la barre des 7000m!), conditions d’autonomie à partir du camp de base, nécessaire cohésion du groupe et interdépendance de ses membres, progression aléatoire en fonction des fenêtres climatiques, etc. Bref, contrairement au Kilimandjaro, nous n’avons plus à faire à un trek ici, mais à une véritable ascension, exigeante moralement et physiquement, mais accessible à des novices en montagne.
Pour en savoir plus sur l’Aconcagua >>
Un peu plus au nord, il y aussi le Llullaillaco qui, à la frontière chilo-argentine, s’élève à 6739m au -dessus du niveau de la mer, soit à peine 200m de moins que l’Aconcagua. Là encore, une véritable dynamique d’ascension, mais sans difficulté technique! La signification du nom de cette montagne, Llullaillaco, est incertaine. En langue quechua, cela pourrait signifier « eau trompeuse », ou bien encore « eau de la mémoire ». C’est en tout cas au sommet de cette montagne que fut découvert en 1999 le site archéologique le plus élevé de la planète : un sanctuaire Inca où trois momies d’enfants ont été excavées. Aucun Québécois ne s’est encore rendu au sommet de cette montagne… De plus, les marches d’acclimatation qui précèdent cette ascension se déroulent au sud-ouest de la Bolivie, l’une des régions les plus isolées et les plus belles de la planète. Nous avons l’occasion d’y grimper deux autres sommets non techniques de plus de 6000m : l’Uturucu (6008m) et le Llicancabur (6014m). 3 sommets de 6000m dont un qui n’a jamais encore été atteint par un Québécois… Un beau (un vrai!) défi en perspective!
Pour en savoir plus sur le Llullaillaco >>
Et puis il y a l’Acotango (6056m) en Bolivie. Son sommet dépasse celui du Kilimandjaro de 161m et la barre des 6000m peut y être atteinte sans avoir à y déployer d’énormes connaissances techniques. Comme à l’Aconcagua et au Llullaillaco, il n’y a pas de glacier sur notre route, et donc, pas de crevasses. Juste de belles pentes enneigées se prêtant à un beau défi à haute altitude… Et comme ce ne sont pas les sommets de 6000m qui manquent dans cette région (Pomerata, Parinacota, Sajama…), il est toujours possible de faire plus, d’aller plus haut…
Pour en savoir plus sur l’Acotango >>
C’est l’espace qui nous manque ici pour vous parler de toutes les idées que nous pourrions vous suggérer. Mais ce qui est important – et ceci dit sans vouloir faire de mauvais jeu de mots –, c’est de toujours se rappeler qu’il n’y a pas que le fond qui compte, mais la forme aussi… Il est essentiel de bien faire les choses quand on veut bien faire! À ce titre, l’échange qui nous met en vis-à-vis de Care Canada dans la revue Espace de novembre dernier est instructif. Il l’est d’autant plus quand on sait que l’organisme caritatif a décidé de faire appel à notre expertise dorénavant pour organiser ses voyages de levées de fonds…
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