Karavaniers dans les médias

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Karavaniers dans les médias

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Tournage du Coeur en altitude en Bolivie
Crédit photo – Richard Rémy

On ne voudrait surtout pas donner l’impression d’avoir la grosse tête, mais quand les autres parlent de nous, on ne va pas en plus se taire! Surtout quand il s’agit d’évoquer des sujets qui nous tiennent à c½ur!

Dans son édition du mois de juin et sous la plume de Dominique Jutras, la revue Jobboom nous en apprend plus sur le métier des porteurs au Népal*.
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Dans son numéro du mois de mai, la revue Protégez-Vous nous rappelle ce qu’un mot veut dire quand son usage devient si répandu qu’il devient galvaudé, voire même vulgaire. Ce mot? Celui d’« écotourisme »…**
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Pour faire écho à l’article de Jobboom, il ne faut jamais oublier que derrière un don, geste qui ne saurait jamais se suffire à lui-même, il doit y avoir une éthique…

Pour rebondir sur l’article de Protégez-Vous, rappelons que derrière des « produits écotouristiques », des actions concrètes doivent aussi suivre…

Une dernière remarque pour clore cette section « médias » : nous avons mis en ligne des articles racontant en mots et en images certains de nos voyages. Revue de presse!

Irlande – Une poésie toute en verts
Groenland – Solitudes glacées
Bolivie – Titicaca, montagne et jungle
Mexique – Basse-Californie

*Jutras, Dominique. « Star trek », Jobboom, vol. 8, no 6, juin 2007.
**Perron, Frédéric. « Éco-destinations », Protégez-Vous, mai 2007, pp. 37-39.

Matthieu

Care

2 Comments

  • Michel

    Le voyage qu’on entreprend à l’autre bout de la planète à beau être écotouristique, se rendre à destination n’a rien d’écologique. Mon aller-retour Montréal à Kathmandu a généré environ trois tonnes de gaz à effet de serre, l’équivalent d’environ 14,000km en voiture.

    05/07/2007 at 17:54
  • Matthieu

    Réponse à Michel

    Vous avez raison… et tort à la fois.

    Raison sur la pollution engendrée par l’utilisation de l’avion: elle est incontestable et elle n’a rien d’écologique… Mais qu’y a-t-il d’écologique dans notre société si « écologie » veut dire ne pas contribuer, d’une manière ou d’une autre, à la pollution atmosphérique? À part promener son chien, pas grand-chose… Même manger est devenu extrêmement polluant…

    Vous me voyez venir…

    Qui dit écotourisme ne dit pas « impact nul sur l’environnement » mais « minimiser notre impact sur l’environnement »… La différence peut vous paraître subtile mais elle est réelle. Quelqu’un qui voyage au Népal, va dans des lodges, y consomme des ressources premières comme le bois ou l’eau sans raison ni tête, etc., cette personne ne voit pas plus loin que son dollar et appauvrit la société qu’il visite quand il pourrait contribuer, aussi infiniment que ce soit, à son mieux-être…

    L’écotourisme, c’est démontrer que le tourisme, plutôt que de reproduire les inégalités et les injustices d’une économie mondialisée, peut contribuer à les amoindrir. Il favorise un développement local, à l’abris des pressions d’un commerce aveugle, cynique et arrogant, tout en sensibilisant les voyageurs et les populations visitées aux problèmes environnementaux.

    Qu’en pensez-vous pour un début?

    05/07/2007 at 19:38

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