Nikolaï Prjevalski

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Nikolaï Prjevalski

Au cours de ses nombreux voyages en Mongolie, en Chine et au Tibet, le jeune officier russe Prjevalski a recueilli une impressionnante quantité de renseignements concernant le climat, la faune et la flore de ces régions. Son objectif était de pénétrer dans Lhassa mais il ne put jamais le réaliser!

Issu d’une famille de la noblesse russe, Nikolaï Prjevalski (1839-1888) entre dans l’armée à 16 ans. Devenu officier, il est chargé de donner à l’École militaire des conférences sur les découvertes géographiques des trois derniers siècles. Parallèlement il poursuit des études en géologie, zoologie et botanique. La qualité de son travail attire sur lui l’attention de la Société géographique russe qui, en 1867, le charge d’une première mission en Sibérie orientale. Il en rapporte des descriptions très précises sur le climat, l’histoire et les populations ainsi qu’une collection de plantes et d’oiseaux.

À son retour, il se voit confié sa première grande expédition en Mongolie et en Chine du Nord. Le départ se fait de Pékin vers le désert de Gobi, à travers la Mongolie. À la tête d’une importante caravane escortée de cosaques armés, Prjevalski parvient jusqu’aux les limites tibétaines mais, à cours de ressources financières, il doit faire demi-tour sans chercher à joindre Lhassa. Il termine son parcourt à Ourga, l’actuelle Oulan-Bator. Il relate ses 12000 km en 3 ans dans une publication qui attire sur lui l’attention du monde entier.

Sa deuxième grande expédition débute en 1876 vers le lac du Lob Nor qu’aucun européen n’avait pu retrouver avant lui dans ce désert depuis Marco Polo. Il poursuit vers le Tibet mais doit à nouveau renoncer avant d’atteindre Lhassa. Trois ans plus tard, il repart vers la même cible. À moins de 300 km de la capitale politique et religieuse du pays, il doit rebrousser chemin devant le refus obstiné des autorités tibétaines à lui laisser poursuivre sa route. C’est au cours de cette expédition qu’il redécouvre une race de cheval disparue d’Europe depuis le milieu du siècle à laquelle il donne son nom : le cheval de Prjevalski, aux traits primitifs, jamais domestiqué depuis.

À la veille d’une nouvelle expédition lui permettant d’être le premier européen à entrer dans la cité interdite, il meurt du typhus sur la rive du lac Issyk-Koul en 1888, dans un bourg qui sera rebaptisé Prjevalski par la suite.

Julie

Care

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