Les voyages…

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Les voyages…


Crédit photo: Pascal Guillaume

Quand j’ai demandé quel était le thème de l’édito de ce mois, un sujet qui aurait tenu à coeur, on m’a répondu « les voyages ». Sans blague. Nous parlions de l’expédition au Bhoutan il y a quelques mois, du Groenland en kayak de mer sûrement, des treks au Pérou ou Népal il y a peu… Mais n’y a-t-il que ça? À trop avoir le nez dans le guidon, on en perd de vue le vélo au complet. J’ai farfouillé dans les voyages Karavaniers, ceux dont on parle au bureau tous les jours pourtant et j’ai vu que contrairement à ce que l’on pense de nous parfois, on ne fait pas que des voyages où on ne peut s’inscrire que si on est capable de courir un marathon…

Lettre à celui qui pense ne pas être suffisamment sportif pour voyager avec nous,
à celui qui croit que Karavaniers ne propose que des expéditions en haute montagne ou en camping, à celui qui veut voyager différemment de ce que proposent les agences de voyages traditionnelles mais sans sacrifier le côté culturel pour autant, à celui qui veut s’ouvrir les yeux tout simplement.

Regardez notre voyage au Laos par exemple. L’exigence physique n’est pas la caractéristique première de ce circuit, mais plutôt la soif de découvrir un pays très souvent oublié des classiques du tourisme, pour notre plus grand bonheur. Bien sur, celui qui se déplace uniquement avec ces fauteuils roulants électriques qui envahissent trottoir et pistes cyclables créant peu à peu l’incapacité à se mouvoir des personnes qui les utilisent sous le prétexte fallacieux de moins se fatiguer (mais la fatigue est saine!) ne sera probablement pas à son aise dans nos voyages… tout comme dans sa ville.

Revenons à nos moutons. De la fatigue saine et ouverte à toute personne en bonne forme générale, c’est ce que propose le Laos. Car voyager est forcément fatigant, les émotions épuisent. Voyager, c’est parcourir du chemin, un peu ou beaucoup, c’est s’émerveiller, s’émouvoir et même s’offusquer, c’est apprendre, ressentir, rire ou pleurer. Les émotions épuisent bien plus sûrement que quelques heures de marche. Heureux d’avoir tant vu, tant vécu, tant goûté au monde, le voyageur tombe de fatigue le soir venu, n’en doutez pas.
Se plonger dans l’histoire à Ventiane, faire connaissance avec les minorités ethniques du nord du pays, s’enfoncer dans la jungle, se laisser glisser sur le Mékong dans un bateau ou sur une petite rivière en pirogue, visiter des grottes trouées comme du gruyère, déguster cette cuisine fine, croiser des moines sous leurs ombrelles à Luang Prabang, prendre de temps de respirer toutes ces odeurs d’un autre monde avant de rejoindre la petite chambre confortable de l’auberge où Morphée nous bercera… pour mieux continuer la journée suivante.
Le Laos, pays étiré le long du Mékong, s’offre au visiteur qui le veut bien… vainqueur d’un Ironman ou pas!

Julie

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