Dian Fossey

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Dian Fossey


Crédit photo: Alan Root

Dian Fossey est née en 1932, en Californie. Très jeune, elle s’intéresse déjà aux animaux et se dirige vers des études de vétérinaire mais les abandonne et obtient un diplôme en « occupational therapy ». Elle travaille pendant plusieurs années dans un hôpital pour enfants dans le Kentucky, jusqu’au jour où elle découvre les travaux du naturaliste allemand George Schaller ; en effet, intéressée par ses études sur les gorilles de montagne, sa carrière va alors prendre un nouveau tournant.

En 1963, Dian Fossey effectue un voyage de six semaines en Afrique et rencontre à cette occasion le docteur Louis Leakey, paléontologue, primatologue, archéologue et anthropologue. Inspirée par ce dernier, elle décide de se lancer à son tour dans l’étude des gorilles. Trois ans plus tard, soutenue par le docteur Leakey et par la National Geographic Society, elle commence réellement ses recherches sur le terrain et part s’installer à Kabara, au Congo. Mais en 1967, suite aux événements politiques et séquestrée par des soldats congolais, elle est contrainte de s’enfuir.

C’est au Rwanda dans la province de Ruhengeri qu’elle établit le camp Karisoke Research Center, dans le Parc National des Volcans. Ses études sur les gorilles de montagne devaient lui permettre de comprendre leur démographie, leur écologie et leur comportement. Pour cela, elle devait être capable de reconnaître chaque individu du groupe étudié et s’approcher étroitement d’eux, ce qu’elle parvint à faire en imitant leurs comportements et vocalisations, gagnant ainsi leur confiance. En 1970, un mâle adulte « Peanuts » établit de lui-même le contact en lui touchant la main. Peu à peu, elle est intégrée par les gorilles qui se comportent avec elle comme si elle était membre du clan. Ainsi, grâce à ses observations assidues, sa détermination et sa patience, Dian Fossey réussit à démontrer que les gorilles ne sont pas des animaux de nature agressive et apporte ainsi de nouveaux éléments sur le comportement de ces grands singes.

C’est la mort de « Digit » (un jeune mâle du groupe qu’elle étudiait et qui semblait être le plus apte à communiquer avec elle) tué par des braconniers qui l’incitera à mener une campagne mondiale contre le braconnage. Devenue célèbre, Dian Fossey fera d’ailleurs la couverture du National Geographic en janvier 1970. Huit ans plus tard, Dian Fossey créée le « Digit Fund », rebaptisé en 1992 « The Dian Fossey Gorilla Fund ».

Après avoir obtenu son doctorat en zoologie en 1976 à l’Université de Cambridge, elle termine l’écriture de son livre « Gorillas in the mist » qui paraîtra en 1983, et qui lui vaudra une renommée mondiale, permettant au grand public de s’intéresser à la cause des gorilles de montagne dont la population ne cesse de décliner. Elle retourne ensuite à Karisoke et continue jusqu’à sa mort à lutter contre le braconnage et à assurer la survie des gorilles. Mais, le 26 décembre 1985, Dian Fossey est assassinée dans son chalet à Karisoke. Les meurtriers n’ont jamais été identifiés à ce jour. Le camp continue de fonctionner avec d’autres scientifiques qui ont pris le relais.

Julie

Care

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