Bhoutan: une étoile filante!

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Bhoutan: une étoile filante!

Septembre 2009 : Nous étions au Dolpo, devant la beauté translucide de Phoksundo, lorsque le Bhoutan s’est imposé comme une évidence. Notre prochain grand rêve, la prochaine étape de nos étoiles filantes- c’est-à-dire ces circuits que nous découvrons ensemble puisque nous y allons pour la première fois (sans trop savoir si nous y retournerons)- passerait par cette enclave magnifique du sud himalayen. Il n’est pas utile de faire ici la longue hyperbole des caractéristiques principales de ce pays de démesures puisque vous les connaissez autant que nous. Qu’il suffise simplement de les énumérer: vallées quasi tropicales, montagnes inviolées, dzongs à la manière de châteaux forts sur des pitons rocheux, grands monastères, chemins de caravanes, bouddhisme tantrique, tourisme contrôlé et concept novateur (naïf et superbe à la fois) du bonheur national brut. La véritable difficulté consiste à bien choisir son voyage, à bien définir ce qu’il faut absolument saisir d’un endroit si fameusement riche – et personne n’ignore, évidemment, que les frais journaliers imposés par le gouvernement du Bhoutan ne sont pas trop de ceux qui permettent d’y revenir (au contraire du Népal, par exemple).

Nous considérons qu’il existe trois aspects essentiels au Bhoutan, trois régions qu’il serait dramatique de ne pas visiter :
(1) L’axe Paro-Thimphu : C’est-à-dire le coin occidental du pays et ce lieu où le bouddhisme royal s’est ancré jusqu’à devenir le symbole du Bhoutan actuel.
(2) Le Bumthang : Le c½ur historique du pays (et son c½ur géographique), représenté par l’habituel Guru Rimpoche et par ce saint-filou qu’était Pema Lingpa (le plus célèbre terton tibétain, i.e. un découvreur de textes-trésors). C’est par le Bumthang qu’est arrivé le bouddhisme et c’est par là que passaient les caravanes anciennes. Cette région est aussi celle des plus beaux dzongs – Trongsa notamment!
(3) L’;Himalaya bhoutanais : Ailleurs, tous les géants ont été grimpés depuis longtemps. Mais pas ici. L’escalade y est interdite parce que les dieux, autant que nous, ont besoin de solitude et d’espace. C’est même pourquoi nous voulions terminer notre marche devant l’inconnu d’un sommet que l’homme n’a jamais foulé et qu’il serait éminemment juste qu’il ne foule jamais !

Deux randonnées de moyenne durée nous ont paru idéales afin de lier ces trois plaisirs :
(1) Drukpath : Cinq jours de marche entre Paro et Thimphu par l’ancien chemin des caravanes. Beaux paysages, col à 4000 mètres, lacs sacrés et superbe monastère sur la fin! Une façon culturelle et sportive d’arriver dans la capitale.
(2) Gangkar Punsum : Dix jours de marche, à partir du Bumthang, en direction de la face sud-est de la plus haute montagne du pays (7546 mètres). Rivières tumultueuses, paysage glaciaire à couper le souffle, col à 4750 mètres et le plus haut sommet inviolé du monde! Certainement le moins connu des treks au pays du dragon calme et le plus éloigné des sentiers battus.

Quant au reste, il sera culturel : l’ancienne capitale de Paro, le célèbre Tiger’s Nest (Taksang), Thimphu, l’incroyable Trongsa, Jakar et Punakha. Le circuit est également construit de façon à rejoindre Chumey et le Domkar Tshechu – un festival situé au Bumthang que nous avons préféré aux grands déploiements touristiques de Paro ou Thimphu (notez, cependant, que la journée officielle d’un festival est parfois sujette à des changements de dernière minute).

Il ne manque plus qu’une date pour bien terminer. La voici :

Avril 2011 : Nous serons donc au Bhoutan !

Pascal

Care

1 Comment

  • Jacques Bisson

    Je compte bien vivre cette aventure et découvrir ce petit royaume soucieux de protéger sa culture et son environnement.

    26/07/2010 at 18:55

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