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Je lisais dernièrement un article dans Cyberpresse qui titrait : « Tourisme vert : plus c’est vert, plus c’est compliqué ». L’auteur, sans l’écrire ouvertement, semblait s’interroger sur le sérieux des exigences d’un tourisme vert qui se veut respectueux non seulement de l’environnement, mais aussi des communautés locales.

On comprend les interrogations du journaliste qui, pour appuyer ses dires et son scepticisme à peine déguisé, cite une source qu’il ne nomme pas – bravo pour la crédibilité! – et qui affirme : « Lorsque les consommateurs entrent dans les agences, ils demandent invariablement : « Combien coûte ce forfait et qu’est-ce qui est compris? » […] Mais ils ne demandent jamais si cela permet d’acheter des crédits compensatoires pour les émissions de carbone. »

Plus tard ce mois-ci, je tombe sur un article de Tourisme Plus, une publication spécialisée dans le tourisme et envoyée aux intervenants du secteur. Dans un article intitulé « Le tourisme durable, c’est l’affaire de tous ! », on a le plaisir de lire que même Transat est un « bel exemple à suivre », puisque je cite : « La compagnie s’est doté d’un comité permanent voué au développement durable ». WOW ! Il faudrait l’annoncer aux indiens Kunas qui au Panamá – et pour ne citer que cet exemple – voient leur mode de vie ancestral, longtemps préservé des atteintes de la modernité, être directement affecté par la présence de croisiéristes qui comme Transat, viennent mouiller dans leurs eaux…

Bonne résolution de certains journalistes en 2009 :
Ne plus sélectionner les communiqués de presse que je reçois en fonction de la taille et de l’influence des compagnies qui sont aussi des annonceurs dans mon journal.

Bonne résolution de tous les autres journalistes et des voyageurs de Karavaniers en 2009 :
Passer le mot autour de moi que des solutions concrètes existent!

Merci de votre confiance et joyeux temps des fêtes à tous!