Une enfance africaine (Stefanie Zweig)

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Une enfance africaine (Stefanie Zweig)

– Owuor, tu ne peux pas t’en aller, chuchota-t-elle, la magie est encore là. Tu ne peux pas briser la magie. Tu ne veux pas partir en safari. Ce sont seulement tes pieds qui veulent partir.

Le géant aux bras robustes donna de quoi boire à ses oreilles. C’étaient des sons merveilleusement légers, capables de voler mais ne se laissant pas attraper. […]

Regina écouta attentivement la mélodie de l’adieu ; elle entendit le chien Rummler haleter, elle entendit les pas d’Owuor faire danser le bois, puis la porte grincer quand il l’ouvrit énergiquement.

Et c’est vrai que la magie n’est jamais morte entre la petite fille juive et le guerrier Massaï. Zweig n’invente rien d’une Afrique où les sentiments sont vastes. Il s’agit de son enfance à elle. Redite avec des mots promeneurs tout droit venus des savanes, alors qu’on part en safari lorsqu’il nous faut dire adieu, qu’on fait boire les oreilles lorsque les sons sont doux et qu’on peut mourir d’une séparation lorsqu’on la laisse trop couler sur nous.

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Pascal

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