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Janvier 2004
Ce qu’il advient malheureusement de notre humeur lorsqu’on s’obstine à imiter Céline (ou l’éloge de la répétition au Népal et en Tanzanie)
Vous connaissez l’expression «Hakuna Matata»? Bien sûr. Je ne vous apprends rien si je vous dis que c’est du swahili. Tous les enfants du Québec ont chanté le refrain en écoutant le Roi Lion. Ça veut dire quelque chose comme : «Tu vois, tu stresses comme si t’étais dans une grande ville triste, en plein janvier, avec dix pieds de neige sur le capot de ta bagnole, avec un meeting à 8am qui va s’éterniser et te faire rater le rendez-vous du mois avec ta maîtresse qui justement, avec le sale caractère qu’on lui connaît, va ameuter le quartier et téléphoner à ta femme… alors que tu pourrais t’asseoir à Zanzibar, sur une plage où le sable est si blanc que la farine est sale, les pieds dans l’océan Indien, à penser que penser ne sert à rien»… Ou quelque chose du genre…mon swahili est salement approximatif!!
Toujours est-il qu’on parle swahili (entre autre) en Tanzanie. Et qu’«Hakuna Matata», on te le sert à toutes les sauces. L’autobus a dix heures de retard et vlan, «Hakuna Matata». Tu donnes du linge à laver et il te revient avec plus de trous que les jeans des années 80 et paf, «Hakuna Matata». Un chauffard t’écrase à moitié et pour te finir lorsque tu gueules quand même un peu ajoute l’air offensé: «Hakuna Matata». Ben tiens!
Vous dire que cette expression me tape royalement sur la tronche n’est pas exagéré. Et pourtant, si on ne me le disait pas aux cinq minutes, si on ne m’exhortait pas à relaxer sans cesse, ce que je serais bien à regarder ce Kilimandjaro qui s’illumine de rose, alors que le soir tombe d’un coup, comme un vent souffle une bougie.
D’ailleurs, ça me fait penser à autre chose. Les mantras tibétains, vous connaissez peut-être aussi? Ce sont des moines qui s’amusent à faire des gammes, et qui les répètent à ne plus savoir dire autre chose : «Do-ré-mi… Do-ré-mi…» ou quelque chose du genre. Merveilleusement varié. Sauf que c’est plutôt : «Om-Mani-Padme-Hum». C’est du tibétain après tout. Le hic c’est que cette gamme-là, on l’entend sortir de tous les magasins de Kathmandou et Bakhtapur. Et tous les jours! Il paraît que ce truc est censé aider à la relaxation. Ben tiens! Mettez Céline tous les jours à la radio et vous croyez qu’on va relaxer? Vous avez vu comment va le monde depuis qu’elle hurle sur toutes les stations de la planète?
Kathmandou j’adore. J’y suis bien. On mange comme des rois. La culture est quelque chose qu’on reçoit en pleine gueule, magnifique, visible, unique. Les librairies sont pleines de bouquins d’histoire. Les gens sont doux, timides et gentils. Et les montagnes poussent comme des forêts juste au nord de la vallée. Mais voilà qu’on me refait le coup des gammes. Il est 9am à Bakhtapur. Les premiers touristes venus passer la journée ici arrivent en hésitant. Sur la terrasse de mon petit resto favori (le Sunny), j’étais pénard à lire le Kathmandu Post. Et vlan que ça recommence. À la première tronche un peu trop blanche, un peu trop neuve, aux premiers yeux écarquillés, les magasins s’y mettent en groupe et te torpillent d’un concerto mémorable de «Om-Mani-Padme-Hum». Le pire c’est qu’ils ne sont pas tibétains, les vendeurs, et surtout que les bouddhistes newari (et donc népalais) ne chantent pas ce genre de truc. Forcément, le premier coup on adore (c’est là où c’est différent de Céline). C’est avec le temps que ça se gâche.
Tant pis pour le Kathmandu Post. Je le referme et le laisse à d’autres. Je retourne dans ma chambre pour écouter autre chose. Brassens surtout, Ton Vié et son Reggae étrange de l’île Rodrigues, un peu de jazz ou de Bach. Je feuillette mes CD pour choisir. À chaque fois, je fais le saut. L’album maudit des moines est là. Caché pour que je l’oublie. L’horreur! Ce cadeau sournois, c’est l’idée d’un certain Jean Allard (que je ne nommerai pas), champion de l’équipement et parfois aussi de la photographie. Il savait ce qu’il faisait le bougre! Un cadeau, on ne jette pas. Parfois, c’est dommage. Puisse-t-il subir, ce Jean que je ne nommerai pas, tous les CD de Céline depuis l’appel au pape jusqu’aux imitations lascivo-criardes de Brel, comme je subis ses moines!
Voyages Karavaniers
Tanzanie – Kilimandjaro et safari
Népal – Vallée de Katmandou
Tibet – Kaïlash
Tibet – Le toit du monde
Tibet – Le bout du monde
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Je désire partir en voyage mars et avril prochain
mes intérêts
chine, vietman laos birmanie
tibet népal, inde du nord
qu,y a t-il de possible chez vous pour cette période
Bonjour Madame Goudreau,
Pour les mois de mars et avril prochain, nous avons 2 départs au Népal. Celui du Tour du Manaslu qui partira le 22 mars et le camp de base de l’Everest qui partira le 5 avril.
Voici les liens des 2 voyages:
Népal – Tour du Manaslu: http://www.karavaniers.com/voyages/repertoire/nepal_manaslu/index.html
Népal – Everest, par deux cols et trois vallées: http://www.karavaniers.com/voyages/repertoire/nepal_everest_gokyo/index.html
Nous offrons également le Laos, le Ladakh (Inde) et le Tibet mais en dehors de la période demandée.
N’hésitez pas à consulter notre calendrier des départs à l’adresse suivante: http://www.karavaniers.com/voyages/calendrier/2008/index.html
Au plaisir
Bonjour,
Je considère la possibilité de faire le voyage du Kilimanjaro au mois d’août. Quelles sont les différences principales entre le faire en août ou en janvier ? Climat, panorama, circuit,température ….
Merci
J’ai gravi le Kili il y-a bien longtemps, du temps où la neige, les séracs, rien n’avait fondu.
Un bonheur!!!