Internet au camp de base de l’Everest : MERDE!!!

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Internet au camp de base de l’Everest : MERDE!!!


Crédit photo: Claude Duguay et Lucie Dumont

Que la corruption dans notre belle province fasse rage, c’est franchement choquant. Mais à une échelle planétaire, ce n’est pas très grave, ça ne nuit pas aux habitants de l’Ouganda (entre autres) et surtout c’est réversible. Mais Harper qui fait tomber notre obligation de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, c’est criminel! Comment fait-il, cet homme, pour regarder ses enfants dans les yeux et bien dormir le soir? Je n’ai jamais eu aussi honte d’un canadien dans ma vie.

Mais je vous parlais d’une autre catastrophe : maintenant, à un saut de yak du camp de base de l’Everest (à Gorak Shep), il y a une antenne internet. Finis les systèmes compliqués de communication… Donc, maintenant au moins, nos amis, notre famille sauront au jour le jour ce qui nous arrive, nous enverrons des photos de nous avec le téléphone, nous réglerons les problèmes du bureau, nous saurons si le Canadien gagne…Et dans la grande tente le soir, nous pourrons discuter de Charest, des sables bitumineux en direct. Même plus l’immense privilège de s’ennuyer des gens qu’on aime. Plus besoin de s’intéresser à la géologie d’un glacier, à la culture sherpa car maintenant, plus on ira loin, plus on sera près de chez nous. Il y a même un Starbuck à Lukla!!!! Même plus le bonheur de rêver à un vrai bon café au retour à Katmandou!

Tout ça me fait chier et je vous jure, chers voyageurs, de faire tout en mon pouvoir pour essayer de contourner le plus longtemps possible ces voleurs d’imagination.

En allant chez un disquaire populaire l’autre jour, je fus relativement surpris de voir que dans les 10 meilleurs vendeurs, figuraient 2 disques des Cyniques datant des années 60. Pas si surprenant finalement!

Richard

On l’écoutait nous dire: “Autrefois, le grand Fanfaron d’Égypte, …” et on riait. L’humour au ras des baskets, les jeux de mots, un sens de la répartie magnifique, tous les traits du plus grand fanfaron quoi, c’est lui! Mais voilà, cette légèreté qu’il se donne en voyage, il l’a bien méritée. Sa capacité de travail est légendaire. Et s’il cache vainement ses connaissances sous une blague du second degré, c’est qu’il est aussi modeste. Car Karavaniers c’est avant tout Richard. Il a la politesse de dire que les guides font une compagnie. Ce n’est pas faux. Mais Karavaniers, c’est d’abord le rêve d’une seule personne. Presque une obsession. Il est parti de rien, avec à peine un désir entre les mains, et voilà qu’il marche sur tous les pays du monde, quelques années plus tard, aussi légèrement qu’à l’intérieur d’un songe. Il a raison de rire lorsqu’il voyage. Ce monde dans lequel nous vivons tous ici, celui dans lequel on vous invite aussi, c’est avant tout le sien.

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