Responsabilité de conscience

Dites nous ce que vous cherchez

Nous avons plein d'articles en stock !

Responsabilité de conscience


Crédit photo: Réjean Gagné

À l’heure ou Haïti tente de se relever de cet effroyable tremblement de terre, c’est le très célèbre Machu Picchu qui, à son tour est frappé par une catastrophe naturelle. D’importants glissements de terrain ont fait une dizaine de victimes, et bloqué près de 2500 touristes dans l’ancienne cité Inca.

Parler de tourisme d’aventure dans une telle conjoncture peut donc paraître totalement inapproprié… Nous ne sommes pas un organisme humanitaire, mais gardons néanmoins en tête la réalité, aussi dure soit elle, des pays que nous visitons. Plus que jamais, notre engagement en matière de tourisme responsable apparaît comme une des priorités au sein de l’entreprise et envers nos partenaires et collègues du Pérou. Que ce soit à travers des actions ponctuelles sur le terrain comme la corvée de l’Urubamba, qui consistait à organiser, financer et encadrer une corvée de nettoyage dans la cordillère de l’Urubamba au Pérou, ou une première initiative similaire, celle de la corvée de nettoyage du Huayhuash, nous tentons toujours d’atténuer, le plus possible, l’emprunte laissée par notre passion du voyage, mais aussi celle laissée par les autres… nous ne tomberons pas dans le piège du misérabilisme ou celui du moralisateur, ce n’est ni notre rôle, ni notre métier. Mais c’est dans nos relations de longue date et de confiance avec nos équipes locales que nous pouvons obtenir un portrait réaliste de la situation.

À cet effet, nous avons effectué avec Vico, notre principal contact au Pérou, un court entretien à la suite des glissements de terrain qui ont ravagé les régions de Cusco et d’Apurimac, qui furent toutes deux placées en état d’urgence.

Quelle est la situation actuelle?
La situation à Cusco est stable. Une aide massive a été apportée aux personnes en détresse, et ce en grande partie grâce à l’organisation de la population locale. Les gens continuent d’envoyer de l’aide aux endroits affectés et le gouvernement concentre son aide plus au village d’Aguas Calientes (village du Machu Picchu). Cet évènement était prévisible, mais personne (gouvernements) n’a rien fait en prévention.

Comment a réagi la population locale? Est-ce la première fois qu’une telle catastrophe se produit ?
Comme je vous le disais, la réaction de la population a été immédiate pour aider. Beaucoup de gens ont été à la fois choqués, angoissés et quelques fois désespérés. Le calme se réinstalle petit à petit, car même si on dénombre une dizaines de victimes, les dégâts sont surtout matériels. Et avec le temps, le matériel, ça se remplace… Ce n’est pas la première fois que cela arrive à Cusco. En 1996 dans le village de Santa Teresa, des évènements similaires ont eu lieu, provoquant carrément la disparition du village et faisant donc beaucoup de victimes.

De quoi la population locale a-t-elle besoin?
La population locale a besoin de tentes, de vêtements, de couvertures et d’aliments. En fait, le minimum nécessaire pour survivre le temps que les dégâts matériels soient remplacés.

En conclusion de notre entretien avec Vico, le tourisme au Pérou va reprendre son cours normalement, mais tous ces évènements confortent notre conception et notre engagement de longue date pour un tourisme responsable.

Karavaniers

Karavaniers

«Un camp de base à échelle humaine, sept à huit spécialistes voyages qui pour la plupart sont aussi guides. Un peu plus de 1000 voyageurs par an... assez pour nous donner les moyens de nos ambitions et assez peu pour nous permettre de rester des artisans du voyage d'abord.»

1 Comment

  • charron michel

    Merci de nous tenir au courrant de la situation. Continuez votre bon travail. Et salutation à Vico.

    21/02/2010 at 15:21

Comments are closed here.