Propos glanés sur le blog (VI)

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Propos glanés sur le blog (VI)

L’article Oxygène au Shisha? À partir de 7000 mètres! du mois dernier nous a valu ce commentaire dubitatif de Michel Waechter :

Je comprends l’importance publicitaire pour votre compagnie d’atteindre le sommet (premier canadien au sommet du Shisha). Mais utiliser de l’oxygène à 7000m pour un petit 8000m (tout est relatif!!!) me laisse perplexe. Sur l’Everest, on est près de 9000m, cela se justifie un peu mieux, et on commence à en prendre à plus de 7500m. 7000m est le sommet de l’Aconcagua, j’aurais facilement pu y monter une tente tellement que je me sentais bien (c’est difficile d’y grimper mais une fois arrivé à cette altitude, on y est bien pour ceux qui s’acclimatent correctement). Les experts nous disent que de prendre de l’oxygène nous diminue d’altitude d’environ 1000m, sur l’Everest cela nous donne près de 8000m au sommet (7850m), tandis que pour le Shisha, cela nous donnerait environ 50m de plus que l’Aconcagua. À mon avis, on ne va pas dans les Himalayas gravir un 8000m pour se sentir sur un 7000m!!!

Voici en substance ce que Léopold Laliberté-Guy, coordonateur de l’École de montagne et des voyages en haute montagne de Karavaniers, répond à ces affirmations :

La principale différence entre grimper l’Aconcagua (6950m) et le Shishapagma est le temps qu’on passe en altitude. On atteint le sommet de l’Aconcagua après un push depuis le camp II à 5850m et hop, on redescend! Au Shisha, le nombre de jours passés entre 5000m et 7000m sans oxygène est beaucoup plus grand et par conséquent, les effets de l’altitude sur le corps sont plus intenses et plus durs à tolérer. Sans vouloir, vous offusquer, M. Waechter, atteindre le sommet de l’Aconcagua est une chose; comme vous dites, y monter une tente et y passer une nuit (ou plus!) une autre, complètement différente!

De son côté, à la lecture d’un ancien article, Kilimandjaro: chronique d’une tragédie annoncée?, Brigitte témoigne de sa propre aventure :

J’ai gravi le Kili en octobre 2005 pour la Société d’arthrite. Nous étions 64. C’est sûr qu’il y a eu des gens malades, notamment ceux qui se pètent les bretelles avec leurs équipement high-class!!! Pour ma part, des espadrilles Yellow, usées par un été d’horticultrice, ont fait l’affaire pour le dernier stretch… Il faut être en forme; moi, j’étais au bout physiquement et moralement. Au fond du baril, comme on dit ! []

Si vous avez le goût de grimper au sommet du Kili, avec un petit groupe (64 personnes?!?!) et en respectant les paliers d’acclimatation, venez plutôt nous voir! Vous aurez alors toutes les chances d’aller au bout de votre plaisir, plutôt que de votre souffrance, comme en témoignent d’anciens voyageurs

Dans un registre plus léger, c’est sans conteste l’album-photo de cet heureux voyageur qui, en mai dernier, arpentait les contreforts du Salcantay au Pérou et grimpait des milliers de marche sur le Camino Inca, qui aura suscité le plus de commentaires ce mois-ci… Le témoignage de Jacques est peut-être celui qui les résume le mieux :

Très bel album-photo qui témoigne de la richesse des paysages et de l’intensité du voyage. Il m’a fait revivre les sensations et moments de dépaysement vécus lors de ce trek au c½ur de cette culture riche en leçons de vie.

Avis à tous les voyageurs Karavaniers : si vos photos prennent la poussière dans un placard… Ou plutôt : si leurs pixels perdent de leur densité sur un vieux CD, n’hésitez pas à les partager avec nous ! Combien d’artistes se cachent parmi vous… ?

Matthieu

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