À quoi cela sert-il de voyager?

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À quoi cela sert-il de voyager?

Si je vous répondais de but en blanc que c’est essentiel, extraordinaire et merveilleux, serais-je vraiment crédible? Après tout, chez Karavaniers, nous ne sommes pas connus pour vendre des savates ni des boulons…

Comme beaucoup de choses en ce monde, le voyage n’a rien d’indispensable. Il y a juste ceux qui voyagent et ceux qui, pour des raisons économiques le plus souvent, mais aussi pour des raisons personnelles, ne le font pas…

Le voyage, qu’il soit migration, exploration ou plaisir, est une réalité humaine. Certains le vivent comme une nécessité existentielle; d?autres, comme une contrainte. Claude Lévi-Strauss ne commençait-il d’ailleurs pas son récit Tristes Tropiques par ces mots?

Je hais les voyages et les explorateurs.

Venant de quelqu’un qui, en son temps, avait voyagé dans les endroits les plus reculés, les plus sauvages et les plus méconnus de la planète, ce genre d’affirmation à de quoi surprendre… Mais c’est un fait, l’ethnologue estimait que les contraintes du voyage entravaient la bonne progression de ses travaux. Quant à l’explorateur, il n’était à ses yeux qu’un « archéologue de l’espace, cherchant vainement à reconstituer l’exotisme à l’aide de parcelles et de débris. »

Il serait vain de justifier, d’argumenter, de disserter et de pérorer sur la nécessité ou la futilité du voyage. Tel le Candide de Voltaire, on pourra sillonner la planète entière en se disant que :

Si nous ne trouvons pas des choses agréables, nous trouverons du moins des choses nouvelles.

Et de conclure notre vie en se rappelant que tout cela est bel et bon, mais qu’il faut cultiver notre jardin…

Mais si ces questions sont dérisoires, celles du « comment voyager » ne peuvent pas l’être. Quand le fond importe peu, la forme prend toute son importance. À ce titre, le voyage n’est pas étranger à l’art : un espace imaginaire où le réel peut trouver un sens, ou au contraire, se définir comme chaos…

Tout cela est-il un peu trop philosophique à votre goût? Désolé mais nous ne vendons pas de savates ni boulons. Et d’ailleurs, nous ne faisons pas que vendre des voyages non plus…

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Matthieu

1 Comment

  • France Gendron

    Étant moi-même un peu philosophe je voyage pour développer davantage mes sens; pas des odeurs toujours agréables mais il y en a d’autres merveilleuses, des goûts parfois épicés qui me sont nouveaux, des chants de paysans qui me touchent à me faire pleurer, des accolades et des poignées de mains qui me font du bien par leur sincérité et que de splendeurs pour mes yeux avec ces paysages qui sont difficiles à définir tant ils sont beaux.

    19/06/2007 at 13:12

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