Voyage sur le bout de la langue

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Voyage sur le bout de la langue

Voyager n’est pas toujours qu’une affaire de distance. C’est davantage une tournure de l’esprit. Depuis quelques mois, nous avons ajouté sur le site internet (pour chacune des destinations) la série commentée des livres qui pouvaient être utiles en prévision (ou au retour) d’un voyage. Ceux-ci parlaient d’histoire, de culture, d’itinéraires.

Il existe pourtant une autre forme aussi joliment voyageuse : Le roman. Sans préciser aussi bien les us et les coutumes, sans toujours s’attarder à élaborer longuement le pourquoi et le comment d’un rite ou d’une religion, la littérature permet une visualisation rapprochée du monde, intimiste dans la mesure où elle cherche mieux à cerner une impression qu’une idée. On pourra, avec elle, partir tout à fait vers des Afriques qu’il aurait fallu parcourir en long et en large pour les comprendre aussi bien, vers les sources asiatiques du savoir et du néant, vers des châteaux en Espagne et des Pérou légendaires. On parle alors d’ambiance, d’impressions, de vie. De ce qu’on devine entre les lignes des grands ouvrages d’anthropologie ou d’histoire. Mais qui est indicible, sinon quelquefois lorsqu’un auteur a su rêver si fort qu’il y parvient pourtant.

C’est de ces livres qu’il sera question ici. Avec des auteurs, seuls maîtres à bord, dont les noms sont des îles : Le Clézio, Ruffin, Kessel, Maalouf, Orsenna, Kipling, Bouvier (bien sûr !) , Maillart, Zweig, Haasse, Hesse, Han Suyin ou Saint-Exupéry.

P.G.

Le mois prochain: L’Africain (J.M.G. Le Clézio).

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Pascal

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